Le Réseau VALDO est un réseau européen de bibliothèques d’institutions protestantes ou associées. Créé en 2008, il a pour but de promouvoir la conservation et la diffusion sur tous supports du patrimoine culturel protestant, ainsi que le partage documentaire dans les domaines du protestantisme, des études bibliques, de l’œcuménisme, de la mission, de la théologie protestante…
Il est Pôle associé de la Bibliothèque nationale de France.
Les membres fondateurs : la Société de l’histoire du protestantisme français (SHPF) ; l’Institut protestant de théologie (IPT) Paris-Montpellier ; la Faculté libre de théologie évangélique (FLTE) ; le Service protestant de mission – Défap ; l’Institut biblique de Nogent (IBN); le Centre mennonite de Paris ; la Bibliothèque œcuménique et scientifique d’études bibliques (BOSEB).
De nouveaux membres ont rejoint le réseau Valdo : la Faculté Jean Calvin (2016) ; les Facultés de théologie catholique et protestante de l’Université de Strasbourg ; la Médiathèque protestante de Strasbourg (2017) ; le Centre d’Études Œcuméniques.
Adresse : Réseau Valdo, 54 rue des Saints-Pères 75007 PARIS France
Pourquoi Valdo
Les institutions fondatrices du Réseau européen des bibliothèques protestantes et associées (Réseau Valdo) ont choisi l’emblème de Valdo, homme du Livre, ancêtre symbolique des protestants, tête d’un réseau européen de passeurs de livres.
Pierre Valdo (1140 ?-1206 ?) est le fondateur du mouvement des vaudois ou « Pauvres de Lyon », apparu à la fin du XIIe siècle.
Riche marchand de Lyon, lecteur de l’Évangile, il se défit de ses biens vers 1170, et partit sur les routes prêcher la bonne nouvelle. Il fit traduire le Nouveau Testament dans la langue du peuple et recruta rapidement des disciples, appelés « vaudois ».
Cette prédication libre, critique à l’égard de l’Église hiérarchique toute puissante, rendit les vaudois suspects d’hérésie. Poursuivis par l’Inquisition, les vaudois se sont répandus dans les Alpes, surtout les vallées du Piémont, ainsi qu’en Allemagne et en Bohème et ont ainsi subsisté clandestinement jusqu’au XVIe siècle. Ils ont été présentés comme des précurseurs de la Réforme protestante. En 1532, ils se rallièrent à la Réforme suisse et contribuèrent à la traduction de la Bible en français, à partir de l’hébreu et du grec (Bible d’Olivétan, 1535).