Après Madrid pour la pre­mière ville lau­réate en 2001, puis suc­cé­dant pêle-mêle à Anvers, Cona­kry, Bang­kok, Buenos Aires, Mon­treal, ou encore New Delhi, Stras­bourg est Capi­tale mon­diale du livre pour la période avril 2024-avril 2025. Décer­né par l’Unesco, ce label vise à sou­te­nir les acti­vi­tés muni­ci­pales en faveur du livre et de la lec­ture. Bap­ti­sé « Lire notre monde », le pro­gramme mis en place par l’eu­ro­mé­tro­pole de Stras­bourg met l’accent sur la place du livre dans la ville, tant du côté des acteurs de la fameuse « chaîne du livre » (biblio­thèques, librai­ries, édi­teurs) que des lec­teurs mais aussi vers les publics éloi­gnés de la lecture.

A la Biblio­thèque du Grand Sémi­naire de Stras­bourg, sous la hou­lette de son res­pon­sable Louis Schlaefli.
Dans la salle Rodolphe Peter, où sont conser­vées les col­lec­tions XVe-XVIIe siècles de la Média­thèque pro­tes­tante du Stift (fonds du Col­le­gium Wil­hel­mi­ta­num et col­lec­tion Peter).

Dans ce cadre, la Média­thèque pro­tes­tante du Stift a pro­po­sé à l’Association des Biblio­thèques Chré­tiennes de France (ABCF), dont elle est membre, de tenir son assem­blée géné­rale annuelle à Stras­bourg, invi­ta­tion à laquelle Antoine Hame­rel, son pré­sident, a répon­du avec enthou­siasme. Ainsi, ce sont 25 biblio­thé­caires de biblio­thèques dio­cé­saines et uni­ver­si­taires membres de l’association et venant des quatre coins de la France qui se sont retrou­vés sur les bords du Rhin. Ils et elles ont pu décou­vrir, outre les col­lec­tions de la Média­thèque pro­tes­tante du Stift et l’église Saint-Thomas (paroisse luthé­rienne his­to­rique de la ville), la Biblio­thèque natio­nale et uni­ver­si­taire de Stras­bourg ainsi que la Biblio­thèque du Grand Séminaire.

L’assemblée géné­rale s’est tenu salle Koch, au Quai Saint-Thomas, et a réuni une tren­taine de per­sonnes en pré­sen­tiel et en dis­tan­ciel. Le réseau Valdo était repré­sen­té par Marie Cha­moin au titre de la BOSEB et Mar­ti­na Gro­me­so­va, de la Biblio­thèque du pro­tes­tan­tisme fran­çais, invi­tée pour les deux jours. De riches échanges et de belles décou­vertes placés sous les aus­pices de notre maître à toutes et tous : Gutenberg !

Le groupe réuni sous la statue de Guten­berg, réa­li­sée par David d’Angers.